La porte d’entrée d’une maison est parfois aussi celle par laquelle pénètre la froidure et l’eau de pluie, soit en raison d’un matériau inadéquat soit à cause des ponts thermiques créés par la serrure et/ou la boite aux lettres. Comparons les différents matériaux envisageables pour leurs qualités seulement. Retrouvez les comparatifs tarifaires dans un second article.
Le bois, l’isolant le plus naturel
Le bois est un isolant naturel, à condition cependant d’être suffisamment épais. C’est un matériau chaleureux, qui contribue à l’ambiance de la pièce.
Il ne faut cependant pas oublier d’effectuer l’entretien régulier et notamment d’appliquer périodiquement un traitement du bois fongicide, afin d’éviter que le matériau ne se dégrade. Par ailleurs, il faut vérifier que le jeu de la porte, fréquent avec le bois, ne laisse pas trop d’espace, qui permettrait à la chaleur de passer.
Le PVC, le moins cher
La porte en PVC est une solution économique même si elle est un peu moins durable. Certains regrettent son manque d’esthétisme,
mais les derniers modèles offrent un design plus seyant, avec diverses teintes et moulures qui permettent une meilleure intégration visuelle à la maison. Le niveau d’isolation est fonction du modèle, et il est aisé d’en choisir un qui garde la chaleur et évite les déperditions thermiques inutiles.
La porte métallique, le choix moins évident
La porte métallique est une bonne solution anti-effraction, mais elle n’est pas intrinsèquement isolante : le métal est un matériau naturellement conducteur de la chaleur, et est d’ailleurs souvent à l’origine des ponts thermiques dans une maison ! C’est un choix fréquent pour
les portes de cave.
Il suffit cependant de prévoir une double paroi, intégrant également un panneau composite ou une plaque de liège : le métal assure la rigidité de la porte, le matériau complémentaire assure son isolation, tout en étant suffisamment léger pour ne pas alourdir excessivement la porte.